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L'IMMOBILIER : UN PLACEMENT SOLIDE MALGRE LA CRISE ?

La Covid-19 ne remet pas en cause les grandes tendances du secteur : croissance des grandes métropoles, attrait pour les centres-villes et les nœuds de transport où la demande est supérieure à l’offre… Mais la période demande un approfondissement stratégique des relations bailleurs-locataires. 

La pandémie a rebattu les cartes autour du mode de vie des citadins. Le télétravail a développé un désintérêt pour les logements des grandes villes, au profit des maisons de campagne avec jardin. De plus, ce déplacement de la demande va contribuer à accentuer la pression sur les prix autour des métropoles. En juin, le prix au mètre carré à Pessac enregistre une hausse de 14,9% en 1 an. Les prix ont également augmenté à Grasse et à Mulhouse malgré la crise sanitaire. Cependant, pour un bon nombre de personnes, cet exode rural est difficilement réalisable, notamment pour des raisons professionnelles et/ou personnelles . 

En effet, le télétravail ne devrait pas dépasser deux jours par semaine, car il a une répercussion sur la rentabilité de l’immobilier de bureau, et, sur le long terme sur la vie de famille. La crise ouvre donc une réflexion, sur une meilleure façon d’utiliser l’espace, mais les français restent malgré tout attachés à leur lieu de travail et aux interactions sociales.

L’évolution des prix 

La visibilité sur les prix est très faible durant cette période, car il n’est possible de mesurer l’évolution qui se matérialise, qu’en présence de transactions. Cependant, peu de transactions ont été réalisées pendant la période de confinement, en partie à cause de l’interdiction des visites et des audits techniques. De plus, toutes les acquisitions et les promesses de vente qui se sont conclues durant cette période, ne seront réalisées et entérinées que trois mois plus tard. Un nouveau problème en matière de transparence et d’efficience du marché émerge. 

Une crise est souvent synonyme de baisse des prix. Mais celle-ci restera faible, car les grandes métropoles sont marquées par une pénurie de biens et une forte demande. Les pouvoirs publics veulent augmenter l’offre disponible avec prudence. L’immobilier résidentiel, qui est un produit rare, résiste mieux et plus longtemps que les autres classes d’actifs. La crise sanitaire n’aura pas empêché les prix des logements d’augmenter de 5,4% en l’espace de 6 mois. En janvier dernier, devenir propriétaire d’un logement en France coûtait 3 414 €/m2, alors que six mois plus tard le prix du mètre carré grimpait à 3 601 € (selon les données récoltées par le baromètre LPI-SeLoger).

“Quand le bâtiment va, tout va », l’immobilier reste solide malgré la crise sanitaire. Les prix des logements continuent d’augmenter alors que la Bourse a dévissé et que des emplois ont été détruits. L’immobilier est un placement privilégié, et un indicateur fondamental persiste : la confiance des acquéreurs et des vendeurs. 

Quel avenir pour les centres commerciaux ?

Entre la crise du coronavirus et l’essor de thématiques écologistes qui leur sont peu favorables, l’avenir des centres commerciaux est incertain.

Une annonce brutale

Une annonce abrupte pour Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce. « Des salariés qui apprennent ce soir, en plein milieu de la période des soldes, que leur magasin sera fermé à partir de dimanche, et sans savoir combien de temps cela va durer ». Alors que les Français sont soulagés de l’absence d’un confinement généralisé, cette annonce sans concertation préalable est un énième coup de massue pour les commerçants qui subissent mesures sur mesures depuis près d’un an. 

Les Français comme de nombreux acteurs économiques s’attendaient à une troisième mise sous cloche de l’Hexagone pour lutter contre la Covid-19. Plutôt qu’un troisième confinement, le gouvernement a annoncé la fermeture des centres commerciaux non alimentaires supérieurs à 20 000 m2 qui favorisent le plus de brassage des populations. Une décision gouvernementale qui, selon l’avocat, Pierre Popesco, est source d’inégalités et va rouvrir le dossier très compliqué des loyers pour les bailleurs et les enseignes qui demandent plus de clarté et de solidarité au gouvernement. 

C’est un sentiment de grande confusion qui semble régner autour des ouvertures et fermetures des galeries commerçantes. Car attention petite subtilité : les grandes surfaces alimentaires installées dans les centres commerciaux restent ouvertes mais sont prises en compte dans le calcul de la surface utile.  

Le malheur des uns…

En revanche, il existe des avantages à cette situation confuse : comme lors du premier confinement, qui a profité aux commerces de centre ville, cette fois-ci encore la fermeture des centres commerciaux profite aux petits commerçants qui ont d’ailleurs exprimé leur soulagement. Cette fermeture, même si dénoncé comme une « mesure gadget » par Jacques Ehrmann, président du Conseil national des centres commerciaux (CNCC) et directeur général chez Altarea Cogedim, tombe au moment avec le moins de conséquences. En effet, février est le mois le plus faible de l’année en fréquentation et en chiffre d’affaires.

Ehrmann se dit aussi surtout « découragé après avoir passé des heures à expliquer au gouvernement que les centres commerciaux de plus de 20 000 mètres carrés sont les mieux équipés en moyens techniques pour faire respecter les jauges. On était même prêts à passer à 1 client tous les 16 mètres carrés contre 1 pour 8 m2 actuellement, et à accepter la fermeture immédiate de tout centre qui serait pris en défaut de ne pas respecter les règles ».

Sur les 835 centres commerciaux que compte la France, la moitié a une surface supérieure à 20 000 m², précise le CNCC. « Souvent l’hypermarché fait déjà 10 000 mètres carrés, explique M. Ehrmann. Et qu’est-ce qui relève de l’alimentaire ? Un chocolatier ? Un caviste ? C’est une réédition de cette ironie des produits essentiels et non essentiels.

En espérant que cette situation finira par se dissiper et disparaître, il faut encore s’attendre à de nouvelles mesures gouvernementales dans les mois à venir pour lutter contre la Covid-19. Mais qui seront les prochains impactés ?

(source Telescop)

 

 

 

 

 

 


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