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Conjoncture de l'immobilier - Résultats 2ième trim. 2018

Au deuxième trimestre 2018, le secteur du logement apparaît moins dynamique qu’aux trimestres précédents. Les autorisations et les mises en chantier diminuent (respectivement de 5,3 % et de 0,8 % sur un an). Si les réservations rebondissent sur un an (+ 1,7 % après - 3,5 %), les mises en vente se contractent fortement (- 12,8 % après + 2,2 %). Dans l'ancien, les transactions diminuent très légèrement, bien que restant à un niveau très élevé, tandis que les prix sont dynamiques à + 2,8 % sur un an.
Parallèlement, les taux d’intérêt sont stables à un niveau bas et la durée des crédits augmente sur un an.
Dans ce contexte contrasté, l’activité des entreprises du bâtiment est en hausse, de même que leurs perspectives, alors que celles des promoteurs immobiliers sont plus incertaines.

RALENTISSEMENT DANS LE NEUF

Forte baisse des mises en vente dans la promotion immobilière
Les mises en ventes (graphique 1) aux particuliers diminuent fortement ce trimestre (- 12,8, % par rapport au deuxième trimestre 2017 après + 2,2 %), alors que les réservations se redressent (+ 1,7 % après - 3,5 %). Ce trimestre, ce sont ainsi 34 100 logements qui ont été réservés, à comparer avec les 33 200 logements mis en vente. Les annulations de réservations demeurent à des niveaux élevés (3 400 logements annulés, après 3 600 un an auparavant). Au total, l’encours de logements proposés à la vente diminue de 1,1 %, pour s’établir à 110 100 unités.
Les délais d’écoulement des appartements sont stables par rapport au deuxième trimestre 2017 à 3,4 trimestres.

Baisse des autorisations et des mises en chantier
Le nombre de logements autorisés (y compris la construction individuelle et le logement social) se contracte de 6,0 % par rapport au deuxième trimestre 2017 et de 2,9 % par rapport au trimestre précédent. Les mises en chantier diminuent de 0,8 % sur un an et de 1,7 % par rapport au trimestre précédent.


Cumulé sur un an, le nombre de logements autorisés s’élève à 484 100 unités au deuxième trimestre, en baisse de 1,2 % par rapport aux quatre mêmes trimestre précédents, sous l’impact de la contraction des autorisations de logements collectifs (- 1,3 %). Le nombre de mises en chantier cumulées sur un an progresse de 6,6 % sur la même période, à 427 300 logements.

DANS L’ANCIEN, LES TRANSACTIONS DIMINUENT LÉGÈREMENT ET LES PRIX DÉCÉLÈRENT

Les transactions diminuent légèrement Le nombre de transactions de maisons et d’appartements anciens (cumulées sur un an) diminue pour le second trimestre consécutif après une hausse ininterrompue depuis mi-2014, s’établissant à 953 000 ventes ce
trimestre (- 0,3 % par rapport au cumul du trimestre précédent, soit 3 000 transactions de moins). Les transactions demeurent néanmoins à un niveau jamais atteint auparavant, même en tenant compte de l’augmentation tendancielle du parc de logements (environ 1 % par an) : une fois rapporté au parc de logements, le nombre de transactions est plus élevé que le haut niveau
observé au début des années 2000.

Les prix des logements anciens décélèrent
Après une tendance à la baisse (toutefois modérée) de fin 2011 à mi-2015, les prix de l’ancien (mesurés par l’indice Notaires-Insee) ont augmenté de façon très soutenue depuis. Au deuxième trimestre 2018, les prix marquent toutefois un ralentissement (+ 0,5 % après + 1,0 % en glissement trimestriel). Ce fléchissement est porté ce trimestre uniquement par la province (+ 0,3 % après
+ 1,3 %) alors que l’Île-de-France reste très dynamique (+ 1,1 % après + 0,7 % au premier trimestre).
Sur un an, la progression des prix s’élève à + 2,8 % (après + 3,0 % au trimestre précédent). La hausse est plus dynamique en Île-de-France (+ 3,9 %) qu’en province (+ 2,4 %).

Les taux d’intérêt restent à des niveaux bas
Les taux fixes des crédits à l'habitat sont stables pour le quatrième trimestre consécutif à 1,6 %, tout comme les taux variables. Le taux de l’OAT* 10 ans diminue quant à lui de 0,1 point (0,8 % après 0,9 %).

La durée des crédits augmente peu sur un an
La durée initiale moyenne des crédits immobiliers hors prêts relais et rachats est en hausse ce trimestre, à 242 mois. Sur un an, la durée des crédits s’est allongée de 2 mois, mais la stagnation des taux contribue à stabiliser la capacité d’emprunt des ménages. En intégrant les prêts relais et les rachats, la durée moyenne des crédits s’établit à 236 mois, soit une hausse de 14 mois par rapport au deuxième trimestre 2017, ce qui traduit une diminution du poids des renégociations dans les emprunts nouveaux.

Évolution des loyers
Au deuxième trimestre, le rythme annuel de progression des loyers des résidences principales – de l’ensemble
du parc, à caractéristiques constantes – est de + 0,1 %, après + 0,4 % au trimestre précédent. Parallèlement, les prix à la consommation sont plus dynamiques (+ 1,9 %, après + 1,4 % au trimestre précédent). L’indice de référence des loyers, établissant le plafond de revalorisation des loyers en cours de bail, s’accroît de 1,3 % sur un an (après + 1,0 % au trimestre précédent).

 

 

 

 

 


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